Après quelques courses dans le quartier, je cherchais un bistrot pour prendre mon petit déjeuner. Le cadre, simple, vieux bistrot parisien, défraichi mais garni d'habitués, m'attire. J'entre, personne ne me dit bonjour, personne ne répond à mon bonjour. Soit. J'attends dix bonnes minutes qu'une dame harassée et hyper-stressée à 9h30 du matin vienne prendre ma commande. Une formule petit déjeuner, avec tartine et croissant. Je vois arriver un talon de pain sublcaquant et un pain au chocolat. Je demande s'il n'y a pas plutôt un croissant, réponse non. Ça peut arriver, donc je dis à cette dame, que visiblement je retarde : "je prendrai plutôt une deuxième tartine". Elle me répond : "j'ai plus de pain", et elle me tourne le dos. Faut pas pousser. Je vais au comptoir avec ma panière et mon addition, afin de ne prendre que les boissons et lui rendre le reste. Mais avant que je n'ouvre la bouche, la dame me dit : "il est parti à la boulangerie". Et elle me re-tourne le dos. Peu de temps après, arrive un monsieur avec un croissant, excellent d'ailleurs. Dans le mouvement, il récupère le pain au chocolat, sans un mot. Okay, c'est le genre de la maison. Je finis mon petit déj, 8 euros pour une demi-tartine, un café, un petit verre de jus et un croissant, que j'ai mis un bon quart d'heure à avoir au complet, je trouve ça exagéré. Mais c'est le quartier.C'est alors que je vais aux toilettes. Et là, c'est l'horreur. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais c'était à vomir. J'ai l'habitude des toilettes parfois douteuses des cafés parisiens, il ne s'agit pas de ça. Dégoutée, je ressors, je paye, la dame me rend une pièce dégoulinante d'eau. Je lui signale l'état des toilettes. Nouvelle moue épuisée qui dit clairement que ce n'est pas la première fois. En tout cas, pour moi, ce sera la dernière.