Charmante auberge marlychoise Mise à jour Cette bâtisse chargée d 'histoire devint l 'auberge du Gros-Prêtre à la fin du dix-neuvième siècle, pour être transformée après la seconde guerre mondiale en un restaurant gastronomique tenu par le chef André Guillot — des personnalités telles que Valéry Giscard d 'Estaing et François Mitterrand s 'y sont attablées. Récemment sa petite-fille fera revivre l 'endroit au travers d 'un salon de thé que j 'ai fréquenté occasionnellement et avec bonheur quelques années durant. Salon de thé qui, à son tour, début mars, a cédé sa place à un restaurant... de tout aussi bon goût. Dans le cadre absolument charmant de cette auberge joliment refaite — changement dans la continuité —, avec sa terrasse ombragée, on y déguste une cuisine bistronomique comme on dit aujourd 'hui : de délicieux plats tout en saveurs à base de produits tout en fraîcheur (dont un bon nombre en provenance de l 'excellente ferme des Alluets . Ceci à prix maîtrisés , comme on dit également aujourd 'hui. Le chef et maître des lieux, Alexandre Salmon, dont la famille est marlychoise de longue date, a notamment officié à l 'incontournable café de la mairie, à Louveciennes, ou encore au restaurant Les Trois Marches, à Versailles, dont la patron a été formé par Gérard Vié. À la tête de sept restaurants étoilés dans les années quatre-vingt, il fut l 'élève... d 'André Guillot. La boucle est bouclée ! L 'auberge du Vieux Marly est ouverte pour déjeuner du mardi au samedi, et pour dîner les vendredi/samedi. Ancienne version J 'ai toujours connu cette auberge et pour cause : elle existe depuis 1947 (moi pas . A l 'époque restaurant gastronomique n 'ayant semble-t 'il rien à envier à son voisin bougivalais de l 'époque également, le Coq Hardy, c 'est aujourd 'hui un salon de thé/restaurant ouvert de 12 à 18 h sauf le lundi et au mois d 'août. J 'ai toujours connu cette auberge et pourtant, pour je ne sais quelle étrange raison car l 'avenante façade et la petite terrasse sous les tilleuls vous attirent comme un aimant, je n 'y avais jamais les pieds. C 'est chose faite depuis ce jour. Mes pieds, mais aussi et surtout mon estomac, ne le regrettent pas. Mon choix : une omelette feta et poivrons suivie d 'une tarte au citron vert... fort bien cuisinés... et à des prix maitrisés comme on dit ; En prime : un accueil des plus sympathiques et une ambiance salon de thé propice à la lecture (du dernier David Foenkinos en l 'occurrence . Assurément, j 'y retournerai ! Seule critique : les patrons pourraient toute de même mettre une photo de leur établissement sur cette page ;